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Serial killers, ces criminels qui tuent en série, sans mobile évident, pour la plupart poussés au crime par d'irrépressibles pulsions sexuelles, commettent souvent leurs forfaits pendant des mois, voire des années.
Depuis la parution, il y a tout juste un an, dans le «Grand Cabinet Noir», de son anthologie 12 Serial Killers, Stéphane Bourgoin a recensé l'arrestation de plus de 130 serial killers à travers le monde. La France n'a pas été épargnée par le phénomène et plusieurs affaires de tueurs en série y ont connu un énorme retentissement médiatique au cours de l'année écoulée, qu'il s'agisse du procès de Guy Georges, du suicide du présumé «Tueur des trains», Sid Ahmed Rezala, des «Disparues de l'Yonne» avec la mise en examen d'Emile Louis, ou encore de la remise au jour de l'affaire des «Disparus de Mourmelon».
Et, comme les années précédentes, la littérature, le cinéma (avec, entre autres, le retour à l'écran du célèbre Dr Hannibal Lecter) et la télévision (où se multiplient les séries avec «profiler») n'ont pas été en reste.
La présente anthologie propose, comme la première, un choix de récits épouvantables écrits, pour la plupart, par des maîtres anglo-saxons du policier et de l'horreur. Et aussi deux textes écrits - en prison ! - par des écrivains «amateurs» : Charles Manson et Stewart Wilken, un serial killer sud-africain, nécrophile, pédophile et cannibale...
