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 François-Joseph n'est pas un bâtisseur d'empire
 - le sien s'effondre en 1918, deux ans après sa
 mort - et sa vie de souverain compte plus d'échecs
 politiques et de revers militaires que de succès.
 Pourtant, il entre dans la légende dès son vivant.
 Les malheurs personnels qui le frappent n'y sont
 pas étrangers : exécution de son frère Maximilien
 au Mexique, suicide de son fils Rodolphe à
 Mayerling, assassinat de sa femme Sissi. Mais
 François-Joseph, qui se définissait comme le «dernier
 monarque de la vieille école», incarne aussi,
 avec majesté, une certaine idée de la monarchie et
 du pouvoir. Il aura su maintenir envers et contre
 tout l'unité d'un empire de onze peuples, travaillés
 par de violentes forces centrifuges.
 
 Racontant soixante-huit années d'un règne d'abord
 autoritaire puis plus libéral, l'auteur révèle enfin
 pourquoi le destin de l'Europe est lié à celui de
 l'Autriche-Hongrie.