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Lorsque l'enfant présente une conduite inadéquate, on ne peut généralement pas l'ignorer; l'adulte qui l'encadre se doit de le guider en réagissant. Cette réponse se fait le plus souvent dans le feu de l'action, au quotidien, et elle ne laisse pas beaucoup de marge pour la réflexion. Dans un premier temps, il y a donc action-réaction! Notre vie moderne qui nous presse constamment ne favorise pas beaucoup l'interaction profonde avec nos proches. Toutefois, lorsque nous voulons faire un pas de plus, il devient important de nous arrêter, de réfléchir sur le sens possible du comportement présenté par l'enfant et de l'entendre. Il s'instaure alors un échange dans lequel l'enfant est invité à collaborer à sa propre croissance. C'est ce que l'auteure appelle l'action-relation. Une des premières conditions pour passer du réactionnel au relationnel est de considérer l'enfant comme un sujet, c'est-à-dire comme une personne, et non de le voir comme un objet ou un despote. Et entrer en relation demande du temps, de l'intérêt pour la personne et une bonne dose d'humilité pour admettre que l'on est apprenant tout autant qu'aidant. Passer du réactionnel au relationnel, de l'objet au sujet, de la dominance-soumission à l'égalité, voilà ce que nous propose cet ouvrage. Il fait suite au Défi de la discipline familiale paru aux Éditions Quebecor.
