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Comment ajuster au mieux la complexité aromatique à la complexité humaine ; comment faire en sorte que cette complexité issue d'un végétal - auquel nous sommes évidemment apparentés - s'adapte à nos besoins du moment et agisse non seulement par ses propriétés mais aussi comme inspiratrice de notre homéostasie. L'homéostasie étant la capacité de toute créature vivante à garder l'ensemble de ses fonctions en équilibre malgré les contraintes et les agressions extérieures.
L'aromathérapie a acquis ses lettres de noblesse en tant que technique - étonnamment réactive - de soins et de guérison. Mais sa définition ne se limite pas à ce seul aspect. Bien plus que dans d'autres disciplines, il est impossible de faire abstraction de la forte « identité aromatique » de sa matière première, l'essence ou huile essentielle, complexe, volatile, intense, au contact de laquelle l'humain ressent systématiquement une émotion. Elle ne laisse jamais indifférent.
Pas plus qu'il n'est possible d'ignorer le végétal, et son environnement, au sein duquel cette matière première s'est élaborée, seul et unique « laboratoire d'aromathérapie » ; il faut tenir compte que par sa complexité même, l'essence aromatique n'est pas une réponse simple. Elle impose de prendre en compte l'être humain dans sa totalité : « corps et âme ».
