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Compte tenu de l'évolution de la réglementation concernant les émissions de
COV et l'utilisation du trichloréthylène, les industriels s'efforcent de renoncer
à ce solvant et remplacent leurs anciennes installations ouvertes par des
machines fermées étanches. Ce faisant, ils rencontrent des problèmes de suivi du
solvant en service et de corrosion des installations (cuves en acier inoxydable,
échangeurs en cuivre).
L'objectif de notre guide est, après avoir identifié les principales préoccupations des
industriels qui utilisent ce type de machines fonctionnant avec des solvants de type
perchloréthylène ou des solvants de classe A3, de proposer des solutions et des
règles de bonnes pratiques afin d'améliorer le fonctionnement des installations :
- comment choisir un couple «solvant - procédé» ?
- comment aborder la démarche et le protocole d'essais préalables à chaque
investissement ?
- comment suivre l'installation en exploitation industrielle, pour éviter autant que
possible les dysfonctionnements ?
Le respect des règles de bonnes pratiques énoncées, en particulier le suivi analytique
du solvant et la maintenance régulière de tous les organes de l'installation, permet
d'exploiter au mieux les machines de dégraissage fermées étanches fonctionnant
aux solvants.
Une autre solution, que nous n'avons pas encore examinée, pourrait être utilisée,
notamment pour les dégraissages après trempe à l'huile : c'est la solution lessivielle,
à condition toutefois de maîtriser l'épuration des bains pour limiter les volumes
d'effluents générés.
