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cet ouvrage est une thèse soutenue à l'université de poitiers, menés autour de la question suivante : comment le droit pénal du liban, cet etat jeune, si souvent meurtri et toujours pas construit, a-t-il évolué (ou pas) " face à l'internationalisation du droit pénal " ? l'affaire hariri a surgi chemin faisant, donnant à ce travail une actualité imprévue et ouvrant la recherche dans une dimension bien spécifique : non seulement le liban acteur de la lutte contre la criminalité internationale, mais également le liban et les libanais victimes de crimes politiques et / ou collectifs.
entre la soutenance et la publication, il y aura eu le drame de l'été 2006, qui, avec le recul, devrait donner lieu au développement de certaines questions ici abordées. et déjà le cadre est en place, cadre familier aux spécialistes du droit pénal international permettant d'identifier et de traiter l'ensemble des questions posées, tant par l'internationalisation de la criminalité de droit commun que par l'apparition de crimes internationaux dont on sait, en tout cas depuis nuremberg, que leurs auteurs sont individuellement responsables et justiciables de juridictions pénales internes ou internationales.
on peut ainsi voir dans le travail de madame marie-denise meouchy, sinon l'ébauche d'un manuel libanais de droit pénal international, du moins une première mise en place des problématiques jusqu'ici inédite. le moindre intérêt de l'ouvrage n'est pas de fournir à tous, théoriciens et praticiens, l'ensemble des sources internationales pertinentes, en langue arabe ou française, certaines fort anciennes pour tenir compte des problèmes soulevés par la succession d'etats ; c'est une énorme documentation jusqu'ici inédite
