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En novembre 1997 se tenait à Bruxelles un Séminaire international des Conseils supérieurs de la langue française (Québec, France, Suisse Romande, Communauté Wallonie-Bruxelles) consacré à l'écriture technique dans les entreprises et l'enseignement du monde francophone.
Après l'enquête menée par E. Dardenne et A. Eraly, relative à l'usage du français en tant que langue véhiculaire dans les entreprises de Belgique, voici un éclairage sur la production de ces textes qui sont destinés à faire agir, à informer, à assurer la sécurité de procédures ou à caractériser des produits... L'équipe du Service de Pédagogie expérimentale de l'Université de Liège, chargé de la recherche par le Service de la langue française, s'est notamment intéressée aux types d'«écrits techniques» qui s'élaborent dans les entreprises, et aux normes, contraintes, difficultés, que cette forme très spécifique de communication rencontre. Ce cadre étant posé, quelles compétences sont nécessaires dans les différentes couches de personnel pour pouvoir écrire efficacement dans l'univers des techniques industrielles ? Posséder ces compétences a-t-il un impact sur l'emploi et le recrutement ? Surgit alors cette question fondamentale pour la pédagogie du français : l'école forme-t-elle, et peut-elle former à l'écriture technique ? Jusqu'à quel point ? L'entreprise a-t-elle dans ce domaine un rôle à jouer vis-à-vis de l'enseignement ? Après un exposé des lignes de force de la recherche, le présent article propose quelques éléments de réponse à ces questions.
