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Est-ce un concours de circonstances, ou le destin si Daniel Filipacchi donne l'occasion à Jean-Marie Périer de mettre sur papier glacé toute une joyeuse époque alors que le 45 tours et le transistor débarquent dans les chambres des adolescents ?
Ses photos étaient drôles, ses amis insouciants, qui s'appelaient Jojo, Sylvie, Schmoll et ses Chaussettes noires, Cloclo, Françoise Hardy, Jacques Dutronc ou Sheila, sans oublier les Beatles à cheveux courts et les Rolling Stones coiffés long...
Plus qu'une mode, le début d'une révolution dont il a été le généreux témoin et qui se perpétue, puisque Johnny Hallyday et Eddy Mitchell remplissent encore des salles entières.
Jean-Marie Périer, avec la gaieté tendre et désabusée qui sera toujours la sienne, nous fait revivre cette époque... En ce temps-là, la vie dansait !
« Périer effeuille l'album de notre inconscient collectif et nous tend le miroir narquois de ses souvenirs. »
François Armanet - Le Nouvel Observateur
