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A. Introduction à la problématique: Il s''agit de mieux comprendre la dépression dans la maladie de Parkinson: diagnostic, prévalence, mécanisme, traitement. B. Résumé du contenu: Le diagnostic clinique particulier soulève les limites des classifications actuelles (DSM IV). Sa prévalence est très variable selon les études: diversité méthodologique, symptômes de recouvrement. On constate souvent une nette prédominance de la dépression légère à modérée, de prévalence supérieure à la population générale. On décrit souvent une association entre dépression et: sexe féminin/forme akinétorigide/ évolution rapidement progressive de la maladie de Parkinson/antécédents personnels d''épisode dépressif/stade tardif d''instabilité axiale fonctionnelle/déficit cognitif. L''approche de son mécanisme doit être intégrative multi-factorielle: la part réactionnelle et neurobiologique (dégénérescence méso-cortico- limbique) sont indiscutables. Le modèle étiopathogénique le plus explicite est le modèle bio- psycho-social. On note un défaut de traitement des dépressions (notamment légères) malgré les conséquences possibles (déclin cognitif, handicap, qualité de vie).
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Barbara EL BAZE, docteur en psychiatrie, études de médecine et internat de psychiatrie à la faculté de médecine la Timone, Marseille. Actuellement assistante des hôpitaux au centre hosptalier Valvert, Marseille.
