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Le patrimoine architectural urbain exceptionnel des villes italiennes est pratiquement partout soumis à un risque sismique majeur: forte probabilité d''occurrence d''un tremblement de terre, vulnérabilité importante des territoires. Toutefois, les politiques de conservation du patrimoine peuvent constituer des instruments efficaces de gestion du risque. Pour cela, il est essentiel que les divers acteurs définissent des priorités de gestion, en prenant en compte différentes échelles spatiales et temporelles, dans le cadre de politiques urbaines sélectives. La comparaison des trois communes de Noto (Sicile), Assise (Ombrie), et Gémone (Frioul), permet de mettre en relief les similitudes et les contrastes entre les choix et les résultats de politiques urbaines différentes menées dans des contextes comparables.
Info autore
Antoine le Blanc est maître de conférences en géographie à l''Université du Littoral Côte d''Opale depuis 2007. Ancien élève de l''Ecole Normale Supérieure de la rue d''Ulm, agrégé de géographie, il a enseigné à l''Université de Provence et en Sorbonne (Paris IV). Il travaille actuellement sur la gestion des risques dans les territoires urbains.
