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Au cours des dernières années, le contexte socioéconomique a profondément changé. Les changements organisationnels bouleversent profondément le marché de l'emploi. Les milieux de l'ingénierie font partie des milieux les plus affectés par ces changements. Dans ce contexte, la formation universitaire tente de répondre à ces exigences. Ainsi, on assiste de plus en plus à la coexistence de la formation et des expériences de travail. Par cette recherche, nous avons exploré la perception des stagiaires finissants en génie au regard de l'importance qu'ils accordent à la dimension du savoir-être dans l'exercice de la fonction d'ingénieur. Notre étude s'est déroulée à l'Université de Sherbrooke au Québec. Cette université recourt dans sa formation des ingénieurs au régime coopératif qui se décline par l'alternance de stages rémunérés en entreprise et de sessions d'études à l'université. Durant chaque stage, qui dure environ 15 semaines, le stagiaire devient un employé de l'entreprise, il est rémunéré et soumis aux règlements de l'entreprise. Les sujets participants à cette étude avaient complété tous les stages exigés par le programme de formation.
Info autore
Fatima Bousadra est doctorante à l'Université de Sherbrooke. Diplômée de l'École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique au Maroc, elle a enseigné en génie électrique. Elle a ensuite complété une maîtrise en sciences de l'éducation avec une spécialisation en orientation professionnelle.
