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La guerre s'enlise. À l'ouest, la ligne de front qui
s'étend des Flandres à la frontière suisse, semble
pratiquement immobile. Les offensives de 1915, en
Artois et Champagne, n'ont servi à rien. À l'Est, les
Russes reculent. Pire, la guerre est devenue totale :
elle n'engage plus seulement des armées de masse,
mais elle implique désormais les sociétés entières, dans
tous les domaines, sciences, techniques, économie et
finances. Dans ces conditions, les états-majors français
et anglais décident une grande offensive pour l'été. Ils
ignorent que les Allemands vont les devancer.
Verdun, la Somme : deux lieux d'enfer, deux noms
qui évoquent les plus meurtrières des batailles de la
Première Guerre mondiale.
Verdun devient un puissant mythe national : l'héroïsme
des combattants et leur indépassable sacrifice symbolisent
la volonté du pays tout entier de résister. Quant à la
bataille de la Somme, une des «boucheries» les plus
meurtrières de l'histoire de l'humanité, elle est inscrite
à jamais dans l'inconscient collectif des Britanniques.
Jamais, ils n'avaient perdu autant de soldats.
«1916 : le grand massacre» est, après «1914 : la guerre
est déclarée» et «1915 : la guerre d'usure», le troisième
volume de la collection Grande Guerre proposée
par L'Est Républicain en partenariat avec l'Education
nationale et «14-18 : le Magazine de la Grande Guerre».
Cette collection couvrira l'ensemble du conflit.