Ulteriori informazioni
«Les portraits de villes si parcourues nous intéressent moins par ce
qu'ils décrivent, de Venise à Ravenne, que par ce qu'ils nous révèlent
d'un long amour pour l'Italie - cinquante ans -, le pays où il y a un
décor pour chaque émotion, où les états d'âme conversent avec des
fresques, des champs et des places. [...] James, l'Américain, dès son
premier séjour, en 1869, n'a cessé de revenir en Italie, suivant et
précédant des générations de flâneurs. Il apportait avec lui ses hantises
et, de voyage en voyage, délirait sa propre histoire, son lot de secrets
et d'obsessions. [...] Il cherche des alignements, des perspectives,
des rencontres entre les paysages et leurs représentations. L'Italie,
réinventée par son caprice, devient une terre de miracles et de
sortilèges. Tout a l'air de vouloir y paraître pour la première fois et,
même s'il s'agit, parfois, de parler de quelques retours, ils semblent
surgir de l'éternité. James, en Italie, sur champ d'éboulis, a pu construire,
durablement, le plus fascinant des tombeaux, voué à la mémoire des
sentiments.»