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« L'enfant doit être enregistré immédiatement après sa naissance et a le droit d'avoir un nom, le droit d'acquérir une nationalité... » (article 1986 de la CDE). L'enregistrement des naissances est une question qui retient l'attention de la communauté internationale depuis un certain temps. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) stipule : « Tout enfant doit être enregistré à sa naissance... » (article 1966 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques). L'histoire de l'enregistrement officiel des naissances remonte à 1900, à l'époque coloniale. Il s'agissait d'un acte du bureau du gouverneur général. L'enregistrement des naissances a commencé dans un nombre limité de centres urbains (par exemple Khartoum, Atbra et Wadi Halfa). Les principaux utilisateurs de ce service étaient les étrangers résidant au Soudan (Britanniques, Syriens et personnes d'autres nationalités), qui utilisaient les établissements de santé disponibles pour accoucher de leurs enfants. Les nationaux avaient un accès très limité à l'enregistrement des naissances, en raison de multiples facteurs tels qu'un niveau d'analphabétisme très élevé, l'éloignement des centres d'enregistrement des naissances et la méconnaissance de l'importance de l'enregistrement des naissances.
