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L'espoir renaît pour les veuves et les filles nigérianes, la Cour suprême ayant radicalement modifié sa politique conservatrice en matière de règles coutumières discriminatoires en matière de succession. Les décisions rendues par la Cour suprême dans les affaires Anekwe c. Nweke et Ukeje c. Ukeje constituent un tournant historique, puisqu'elles ont enfin renversé la tendance en faveur des règles coutumières discriminatoires en matière de succession au Nigéria. Outre les dispositions constitutionnelles et la tendance mondiale contre la discrimination, ces affaires marquent le début de la fin des règles coutumières discriminatoires en matière de succession d'un point de vue judiciaire. Les veuves et les filles disposent désormais d'une autorité juridique redoutable pour faire valoir leurs droits successoraux sur les biens immobiliers en cas de succession ab intestat. Elles peuvent également contester d'autres règles discriminatoires du droit coutumier au motif qu'elles sont inconstitutionnelles, contraires à la justice naturelle, à l'équité et à la bonne conscience, ou incompatibles avec les réalités pratiques de la société actuelle.
Info autore
Anthony Osaro Ewere, PhD: Laureato in giurisprudenza, LL.B, LL.M e PhD (Diritto). È avvocato e patrocinatore della Corte Suprema della Nigeria. La sua ricerca di dottorato era incentrata sul progresso del diritto successorio in Nigeria. Insegna diritto presso il Dipartimento di Diritto Privato e Diritto della Proprietà dell'Università di Benin, in Nigeria. È autore di articoli scientifici di grande rigore.
