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Le macabo blanc (Xanthosoma sagittifolium) est l'une des cultures tubéreuses les plus importantes au monde et constitue l'aliment de base de plus de 400 à 500 millions de personnes dans les régions tropicales et subtropicales. Au Cameroun, au Ghana et au Gabon, c'est une culture tubéreuse qui occupe la deuxième place après le manioc et constitue une source importante de revenus pour les agriculteurs, en particulier les femmes au Cameroun. (Agueguia, 2000 ; Reyes, 2006). Sa production en Afrique ne représente qu'environ 24 % de la production mondiale, car elle est affectée par la pourriture des racines causée par Pythium myriotylum, qui a entraîné des pertes de rendement d'environ 90 % dans certaines parcelles infectées au Cameroun (Adiobo, 2OO6, Perneel et al., 2006). Malheureusement, certaines stratégies courantes de lutte contre les maladies (pratiques culturales, lutte chimique et utilisation de variétés résistantes) ne permettent pas de contrôler efficacement ce pathogène. La recherche est importante pour améliorer la productivité des agriculteurs grâce à une suppression efficace de la pourriture des racines du taro à l'aide de composts fabriqués à partir d'espèces de graminées couramment disponibles, telles que Tithonia et Chromolaena, qui se sont révélées les plus efficaces. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer le potentiel suppressif de ces deux types de compost.
Info autore
Theresia Afeanyi Azia est titulaire d'une licence en agronomie et d'un master en production végétale et biotechnologie de la Faculté d'agronomie et des sciences agricoles de l'Université de Dschang au Cameroun. Elle a travaillé comme coordinatrice de projet dans plusieurs ONG. Elle est actuellement assistante d'enseignement à l'École d'agriculture et de ressources naturelles de l'Institut catholique universitaire de Buea, dans le sud-ouest du Cameroun.
