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Dans la trilogie romanesque des Sainte-Hermine, Les Blancs et les
Bleus précède, selon la stricte chronologie historique, Les Compagnons
de Jéhu et Le Chevalier de Sainte-Hermine - le grand roman de Dumas
perdu et retrouvé en 2005. (Il est vrai que le grand Alexandre, fin
raconteur, s'est arrangé pour qu'on puisse lire les trois récits,
indifféremment, dans l'ordre ou dans le désordre.)
Suivant cette fois la grande histoire pas à pas, le romancier nous fait
vivre, de la fin de 1793 à l'été de 1799, sur fond de rivalité sanglante
entre royalistes (les Blancs) et républicains (les Bleus), l'irrésistible
ascension d'un jeune officier corse du nom de Bonaparte, qui s'illustre
tour à tour à Toulon, dans le Paris de la Révolution finissante, en Italie,
en Égypte...
Sur cette route soigneusement balisée chevauchent aussi deux héros
bien dumasiens : Roland de Montrevel (le Bleu) et Charles de Sainte-Hermine
(le Blanc, frère aîné du fameux «chevalier») ; et deux héroïnes
aussi opposées qu'il se peut : la douce et touchante Aurélie de Saint-Amour,
la bien nommée, et l'intraitable Diana de Vargas. Sans oublier
le joker de service : le beau Coster de Saint-Victor (que l'on retrouvera
dans Le Chevalier de Sainte-Hermine), dandy «blanc», amant d'Aurélie
et bien près de succomber aux charmes venimeux de la terrible Diana...
N'en disons pas plus... sinon que Dumas s'entend à nous faire respirer
comme jamais les parfums mêlés du danger et de la gloire.
Et précisons tout de même que la présente édition, réalisée par Claude
Schopp - le maître incontesté des études dumasiennes - se distingue
fortement de toutes les autres dans la mesure où le texte de Dumas se
trouvait jusqu'ici encombré d'erreurs qui n'avaient jamais été corrigées...
et amputé des derniers chapitres, qu'on lira ici pour la première fois !