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Au cours de l'année 1990, le régime de Mobutu, qui venait de totaliser un quart de siècle, entre dans une spirale cumulative de contradiction et de régression politique. Le discours présidentiel du 24 avril 1990 sonne le verre de cette nouvelle trajectoire vers les réformes démocratiques. Les péripéties de seize années de transition, la plus longue transition d'Afrique post-guerre froide, ont fini par emporter l'autorité de l'État et conduire ainsi à son effondrement, sous l'oeil complaisant de la Communauté internationale. Laurent Désiré Kabila, qui croit aux vertus thérapeutiques de la révolution, tente l'expérience de la force l'ayant conduit au pouvoir à la tête de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo le 17 mai 1997. Très critique à l'endroit des partenaires occidentaux de la RDC, il est combattu et assassiné le 16 janvier 2001 dans des circonstances non encore élucidées. Du coup, la machine internationale repart à sens contraire. L'implication de la Communauté internationale est totale dans le processus de transition 1+4.
