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Il est un fait certain que Haïti dans ce carrefour où il s'est engagée depuis plus de deux décennies, n'arrivera pas de cette façon à marquer le pion dans ce millénaire où les progrès dans toutes sortes de domaines avancent à grand pas. Nous devrions nous placer à l'avant-garde du progrès économique, socioculturel qui certainement contribuera à permettre à Haïti d'avancer, de progresser, d'être compté parmi les nations de ce monde ayant compris qu'aucun développement, qu'aucun progrès ne peut se faire sans l'éducation des jeunes. Mais nous, qu'avons-nous fait de cette jeunesse qui périt, parce que mal encadrée, mal compris, mal perçu, avili. Elle se dit : qu'elle n'est pas aimée, qu'elle n'a pas sa place dans ce pays, sur ce territoire, sur cette terre dans les entrailles de laquelle pourtant elle est née et qui en réalité ne l'offre pas grand chose, rien du tout. La mère patrie, l'Haïti chérie semble t-il qu'il n'existe pas de sentiments qui vraiment la rattache à cette terre et préfère viser vers l'autre rive, immigrée vers d'autres frontières où semblerait-il, la vie parait être peinte d'une autre couleur plus vive, plus brillante annonçant à l'horizon, l'espoir et le bonheur.
