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Luanda, la capitale de l'Angola, comme de nombreuses villes des pays africains, a connu un processus d'urbanisation intense marqué par l'informalité et la précarité de l'espace qu'elle habite. Malgré les tentatives de planification et de restructuration urbaine qui ont lieu dans ces espaces, sous le discours du développement, de la modernité et de l'insertion globale, c'est cependant la complexité des éléments, des modes et des modèles issus de la guerre qui donne la logique aux relations socio-spatiales et à la production et à la structuration du territoire. Par ses impacts et ses effets collatéraux, la guerre a généré des forces, des éléments, des représentations subjectives et matérielles qui ont affecté non seulement les dynamiques urbaines quotidiennes au fil des ans, mais aussi la rationalité de la planification et de la gouvernance urbaines.
Info autore
Architecte et urbaniste, titulaire d'un master en planification urbaine/régionale de l'université de Vale do Paraíba à São José dos Campos SP, Brésil. Doctorant à l'université de Pennsylvanie (États-Unis). Il étudie les processus et la dynamique de l'urbanisation contemporaine, l'informalité et la structuration de l'espace métropolitain dans les pays en développement.
