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2008 est l'année d'une conquête. L'art à l'école peut désormais prétendre
occuper tous les territoires de la connaissance. Ce nouvel enseignement
n'est plus une discipline mais un souffle qu'il faut faire circuler entre toutes
les matières pour créer des zones de contacts et d'incandescence inédites.
Comme son collègue des disciplines humanistes, le professeur de sciences,
de mathématique, d'économie mais aussi de sport et de technologie pourra
introduire l'art dans son cours. Ses goûts, sa sensibilité, son plaisir, et même
ses passions, tout ce qui nourrit sa singularité, seront ainsi convoqués pour
éclairer son enseignement et, en retour, susciter de nouvelles curiosités
chez les élèves.
Une infinité de portes peuvent donc s'ouvrir à l'école, tant sur des savoirs
inaccoutumés que sur de nouvelles façons d'enseigner. L'art devient une
sorte de cheval de Troie, établissant ses propres valeurs dans l'apprentissage
de toutes disciplines : la sensibilité, la créativité mais aussi l'aspiration
esthétique. Car pourquoi la beauté ne serait-elle pas visible partout, dans
toutes les manifestations de l'esprit ?
En empruntant cette voie, l'école pourra pleinement réaliser sa vocation :
être l'un des premiers acteurs de la démocratisation culturelle.