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Pour une mondialisation raisonnée
Les révolutions discrètes de l'OCDE
« Club des pays riches », « chantre du libéralisme » sont des expressions souvent utilisées à propos de l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques). Or elles procèdent d'une simplification abusive et parfois même d'une méprise. En fait, le rôle de cette institution reste largement incompris, notamment parce que certaines des discussions qu'elle abrite sont conduites dans la discrétion.
Pourtant, les travaux de l'OCDE font autorité. Ils contribuent à réguler l'espace mondial bien davantage qu'on ne le croit. Née dans le contexte de la reconstruction des économies occidentales après-guerre, l'Organisation est aujourd'hui ouverte aux pays émergents. L'OCDE est un Forum mondial qui produit, dans les domaines les plus divers, des normes et des références incontournables (économie et développement bien sûr, mais également santé, environnement, gouvernance, éducation - avec désormais la fameuse enquête PISA sur le niveau scolaire qui, à chacune de ses éditions, interpelle les gouvernements).
L'irruption de la crise financière, en 2008, et l'avènement du G20, qui a suivi, obligent à un regard nouveau sur l'OCDE, cheville ouvrière de la coopération internationale et architecte de la lutte contre les paradis fiscaux. C'est à la découverte de cette institution singulière que nous convie l'auteur.
