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Le choc est rude pour les économies mondiales. La France n'échappe
pas, mais moins que ses principaux partenaires, à la récession. Les Pouvoirs
publics sont sur tous les fronts. Nicolas Sarkozy qui, dès l'automne 2008,
a fortement contribué, avec l'ensemble des décideurs mondiaux, à donner
une réponse commune à la crise, réaffirme la nécessité d'une nouvelle
régulation du système financier international. Au printemps 2009, le pire
semble avoir été évité. Sans doute est-ce l'explication première du succès
de la majorité présidentielle aux élections européennes de juin.
Pourtant, malgré l'affirmation de la présence de la France sur la scène
européenne et internationale, 2009, année de mi-mandat présidentiel,
illustre la difficulté de gouverner. Le second semestre est une succession
de revers pour l'exécutif, qui se voit même contesté dans les rangs de
sa propre majorité. À cela s'ajoute, contre toute attente, un sursaut du
Parti socialiste qui, dès l'automne 2009, redécouvre le combat politique
et semble reprendre la place qui lui revient, essentielle en démocratie,
pour l'animation du débat public.
Débat public qui, de la réforme territoriale à la poursuite de la
modernisation de l'État, en passant par les chantiers incontournables
du financement des retraites et de la réduction des déficits publics,
ne manquera pas, dans les mois à venir, d'interpeller les Français.