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Plus que jamais, les débats que suscite le personnage de Louis-Ferdinand Céline s'apprêtent à prendre le pas sur la réception de son oeuvre littéraire, pourtant exceptionnellement riche. Soumis à une lecture souvent approximative, imprégnée d'aprioris, ses écrits sont couramment victimes d'une mise en perspective déformée, car abordés à rebours. Deux idées aussi tenaces que contradictoires se maintiennent alors: celle d'une oeuvre principalement politique et celle d'un écrivain avant tout styliste.Donnant la priorité à une approche en accord avec le développement chronologique de l'oeuvre, Maxim Görke, à travers l'étude des deux textes majeurs que sont "Voyage au bout de la nuit" (1932) et "Bagatelles pour un massacre" (1937), propose de revenir sur l'une des intentions artistiques primaires de Céline: la contestation des Lumières.Die menschlichen Verfehlungen des Schriftstellers Louis-Ferdinand Céline überlagern mehr denn je die Rezeption seines außergewöhnlichen literarischen Werks. Seine Schriften werden oft nur undifferenziert bzw. vorurteilsbehaftet gelesen und fallen häufig einer verzerrten, weil historisch vorbelasteten Perspektive zum Opfer. Zwei ebenso hartnäckige wie widersprüchliche Auffassungen stechen dabei hervor: die eines vorwiegend politischen Werks und die eines Schriftstellers, der in erster Linie Stilist ist.Maxim Görke rückt einen Ansatz in den Vordergrund, der sich an der chronologischen Entwicklung des Werks orientiert. Anhand der beiden analysierten Haupttexte "Reise ans Ende der Nacht" (1932) und "Bagatelles pour un massacre" (1937) wird eines der zentralen Motive in Célines literarischem Schaffen in den Blick genommen: Protest gegen die Aufklärung.
