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Nathaniel Bishop raconte son audacieuse équipée en 1874, peu
de temps après la guerre de Sécession, à travers une Amérique
du Nord encore sauvage. Parti de Québec, il rejoint le golfe du
Mexique, soit 2 500 milles à bord d'un canot en bois de cèdre puis
en papier. Dans sa descente vers le sud, il suit les cours d'eau en
«descendant le moins possible sur terre». Parfois, il s'égare dans le
dédale des ruisseaux et des marais, fait des rencontres insolites
avec la faune et reçoit l'accueil hospitalier des habitants : bûcherons,
planteurs de riz, hommes de couleur, insulaires du Golfe...
Une tempête réussira-t-elle à bouleverser le cours paisible de ce
périple ?
«... Des gens arrivaient en foule pour tâter le canot en papier,
et, après cet examen, la plupart furent convaincus que ce n'était pas
une mystification. Quelques hommes emportèrent la Maria-Teresa
sur leurs épaules, d'autres se chargèrent de sa petite cargaison, et en
me laissant libre de les suivre à ma guise, ils se précipitèrent dans la
direction de l'hôtel, en enfoncèrent les portes et déposèrent le canot
sur une longue table, sous un abri à l'entrée de la cour, croyant qu'ils
avaient bien gagné un pourboire...»