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Madagascar est classé parmi les cinq pays les plus vulnérables au changement climatique (Climate Change and Environmental Risk Atlas-Maplecroft 2011). En 2016, une étude a estimé des pertes annuelles moyennes pour le pays qui s'élèveraient à plus de 100 millions USD pour les risques combinés (cyclone, inondation et séismes). Les inondations entrainent 13% de ces pertes. Ces diagnostics s'agravent encore de plus en plus depuis ces dernières années. Maîtriser ces phénomènes devient une action primordiale pour Madagascar. On vise à donner des éléments de réponse dans cette optique.En effet la recherche est axée sur la contribution de la modélisation des inondations dans notre île. La connaissance des profondeurs et le champ de vitesse de l'eau dans toutes les zones inondées ou inondables est un bon début pour la chaîne de caractérisation des aléas d'inondations. Pour cela nous devons résoudre numériquement les équations de Saint Venant. La résolution de ces équations nécessite des méthodes et outils spécifiques. Les trois méthodes les plus utilisées sont la méthode des éléments finis, celle des volumes finis et celle des différences finies.
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Mamisoa RANRIAMPARANY est un ingénieur Polytechnicien. Il s'est spécialisé dans l'hydraulique numérique et le Système d'Information Géographique.
