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Les quatre femmes qui font partie de cette recherche sont des travailleuses rurales des communautés quilombolas de la région de la vallée de Jequitinhonha. Ces paysannes ont eu accès à l'enseignement supérieur grâce à une politique éducative publique du Procampo à l'Université fédérale des vallées de Jequitinhonha et de Mucuri (UFVJM). Les diplômés de la Licenciatura em Educação do Campo ont une histoire faite de nombreuses luttes dans un territoire aux taux élevés de vulnérabilité sociale, où règne un climat semi-aride, avec des sols sablonneux et de longues sécheresses. En outre, ces paysannes ont eu des difficultés à suivre une scolarité, du primaire à l'enseignement supérieur. Et cette saga de l'accès à l'enseignement supérieur grâce à la politique publique de PROCAMPO a été racontée par chacune des femmes interrogées. Dans ce sens, nous entendons comprendre ce que l'accès à l'enseignement supérieur a représenté pour un groupe de femmes vivant dans une région vulnérable ? Qu'est-ce qui change dans leur vie ? Comment s'est passée cette expérience ? L'inclusion dans le système éducatif a-t-elle représenté d'autres inclusions, lesquelles ?
