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Le coton représente une place prépondérante dans l'économie malienne. En effet, depuis plus d'un demi-siècle, la filière cotonnière constitue l'une des principales sources de revenus aussi bien pour le monde agricole que dans les industries textiles et agroalimentaires. Malgré cette dominance qui la caractérise, force est de constater que la culture du coton n'est pas libre d'embuches dont la difficulté de mettre en place d'un système de financement efficient et efficace. Dans ce cadre, la CMDT en charge de piloter la filière, fait recours à un crédit spécial appelé « crédit de campagne ». Ainsi, plusieurs centaines de milliards de nos francs sont mobilisés par campagne. Un montant colossal(275 000 000 000 FCFA selon DFC) pour qu'une seule banque puisse le supporter. En plus du côté massif de ce crédit, il faut relever son caractère très complexe et particulier. Par ailleurs, l'économie mondiale en perpétuelle mouvement engendre beaucoup interrogations et incertitudes qui sont à la base de beaucoup de remous et d'incertitudes autour du financement du crédit de campagne au Mali. Ces remous et incertitudes liés en majeure partie à des décisions politiques prises au sommet de l'Etat.
Info autore
Seydou DEMBELE: posee un Máster en Ingeniería Financiera de Sup'Management obtenido en 2021. Actualmente es Asistente Financiero y Asesor en la ONG - GRAADECOM - Mali.Dr Oumar BAH:Titular de un Doctorado en Ciencias de la Administración, opción: Finanzas, Control de Gestión y Auditoría obtenido en 2019.
