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L'État de Kano, l'État le plus peuplé du Nigeria, étant devenu le centre de la liberté démocratique dans la partie nord du pays ainsi que dans la partie sud, la liberté d'information est devenue moins active jusqu'au 28 mai 2011, date à laquelle le président de l'époque, Goodluck Jonathan, a promulgué la loi sur la liberté d'information (FOIA). La FOIA est une législation qui garantit le droit à l'information sous le contrôle des institutions publiques à tous les Nigérians, sans distinction d'âge, de classe ou de profession. L'éducation aux médias et à l'information (MIL) dans les pays en développement comme le Nigéria est un domaine difficile du développement des médias aujourd'hui. À un niveau plus fondamental, la maîtrise de l'information, comprise comme une capacité des individus, est directement liée aux droits de l'homme à la liberté d'information, d'expression et d'éducation, qui sont violés dans de nombreux pays, mais au Nigéria, la loi sur la liberté d'information a été promulguée il y a plus de sept ans. Cette loi a-t-elle profité aux Nigérians ? Ou s'agit-il simplement d'une loi, comme les autres ? Et comment MIL et FOIA sont-elles devenues pertinentes en termes de droit à la liberté d'information ? Après la signature de la loi, l'industrie cinématographique du nord du Nigeria (Kannywood) a rempli les marchés et les chaînes de télévision de nouveaux films en langue haoussa.
Info autore
Hussaini Umar (Najiddah) est titulaire d'un diplôme en langues de l'université Ahmadu Bello de Zaria et d'un certificat national en éducation (NCE) en éducation commerciale du Federal College of Education de Kano, ainsi que d'un certificat en journalisme et photographie de l'agence d'État de Kano pour l'éducation de masse.
