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Les métaux lourds sont des substances polluantes très redoutables puisqu'ils ne se dégradent pas et peuvent ainsi persister durant une longue durée dans l'environnement. Le cadmium (Cd2+) est classé parmi ces métaux lourds les plus toxiques, et représente un danger potentiel par bioaccumulation le long de la chaîne trophique. Il est associé à plusieurs procédés industriels modernes, et est absorbé par les végétaux en quantités importantes à partir de l'eau et du sol contaminés. Il a aussi de nombreux effets indésirables sur la santé chez les animaux de laboratoire et chez l'homme, en ciblant les reins, le foie et le système vasculaire. Dans ce travail, nous nous sommes intéressés aux effets de l'accumulation du cadmium sur les processus majeurs chez les plantes, notamment la photosynthèse, la respiration, la nutrition hydrique, minérale et azotée. Enfin, une attention particulière est portée aux solutions biologiques possibles pour la dépollution des sols tout en respectant l'environnement, notamment la phytoremédiation.
Info autore
Jeune chercheur en entomologie médicale et vétérinaire à l'université Hassan II de Casablanca. Licencié en science de vie à l'Université Mohammed 5 de Rabat et titulaire d'un master en écologie et préservation de l'environnement pour un développement durable à l'université Sidi Mohammed Ben Abdellah à Fès. Membre de Medilabsecure, ANTI-VeC & SOVE.
