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Depuis l'introduction de la troisième génération des méthodes de dosage de la TSH, le test de la TRH ne reste essentiel que pour des domaines limités. Mais pour certains auteurs, l'application des tests immunoradiométriques combinés au test de la TRH n'a pas été suffisamment évaluée comme l'ont fait remarquer certains auteurs. La cellule thyréotrope possède une désiodase puissante et active chez le sujet normal expliquant la forte corrélation entre T4 et TSH. La variabilité interindividuelle de l'activité de l'enzyme désiodase est très possible en raison du polymorphisme génétique. Nous avons étudié prospectivement et déterminé dans une population homogène de patients présentant une hypothyroïdie primaire traitée, un surdosage réel par une TSH immunoradiométrique de première génération abolie à la TRH et ayant reçu un dosage optimal de lévothyroxine lors d'une hormonothérapie substitutive de la thyroïde. Nos critères de réponse de la TSH à la TRH avaient pour limite inférieure un delta TSH de 4 UI/ml, ce qui est supérieur au niveau inférieur de 1 UI/ml proposé par certains auteurs. Les tests TRH comme d'autres tests dynamiques de l'antéhypophyse sont utiles pour amplifier des anomalies subtiles. Un défaut de réponse aux hormones hypothalamiques peut être causé par l'absence ou le dysfonctionnement des cellules hypophysaires.
Info autore
Monsieur El Hassane Sidibe, Médecin, Médaillé de la Société Médicale des Hôpitaux de Paris. Professeur titulaire d¿Endocrinologie, Académie des Sciences de New-York, Académie Européenne des Sciences, des Arts et des Lettres.
