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Il est difficile à l'heure actuelle qu'un quelconque groupe humain prétende vivre en vase clos et sans aucun contact ni échange avec le reste de l'humanité dans la mesure où, mondialisation et globalisation étant contraignantes, tous les peuples du monde sont conviés au rendez-vous du donner et du recevoir dans tous les domaines et à tous les niveaux, surtout que les civilisations s'enchevêtrent irrésistiblement. Mais il se pose et il continue à se poser un sérieux problème face à l'éventuelle production et à la consommation conséquente d'une civilisation ou d'une culture planétaire vu que tous les peuples semblent depuis plus d'un siècle, partager les aptitudes et les habitudes qui se rapprochent, qui s'interfèrent et qui se succèdent sans trop d'heurts. Pourrait-on ainsi parler d'une seule culture ou d'une civilisation mondiale ou l'on sera, par contre, confronté à l'émergence des cultures spécifiques en dépit de la réduction des distances entre les peuples et de l'extinction volontaire et involontaire des frontières étatiques et socioculturelles? Il est vrai que nous assistons à la réduction des distances entre les peuples mais hélas, les fossés ne font que s'élargir entre eux.
Info autore
Né le 04 juin 1965 à Lubumbashi, il est Gradué en Sociologie et Anthropologie (UNILU,1987); Licencié en Sociologie et Agrégé de l'EMDS (UNILU,1989); Bachelor en Théologie pratique (HEBLOR/MBM,2004); Diplômé d'Etudes Supérieures/Approfondies (DES/DEA) en Sociologie (UOM,2011); Docteur en Sociologie (UNILU,2019) et Initiateur de la Théo-discursivité.
