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Ancien patron de la Brigade de Répression du Banditisme (BRB) à la DIPJ de Marseille, Pierre Folacci est Le policier qui connaît par coeur Marseille et son évolution récente. Loin des clichés habituels, il se raconte à Jérôme Pierrat : la formation de policier qui ne prépare pas aux premières autopsies, les cris des familles de victimes qui ne s'oublient pas, la peur qui demeure malgré l'expérience... Il parle aussi de la violence des jeunes, produit d'intérêts occultes, d'une lutte de territoires pour occuper la place laissée libre par le milieu, du grand banditisme qui a vu éclore les réseaux de trafic de stupéfiants et qui les a laissé faire, les utilisant parfois. Il démontre que, si les grandes figures du banditisme sont toutes tombées, leurs investissements financiers sont toujours en place. Chez les voyous, la culture, les repères ont changé : après les femmes et l'alcool, l'islam radical. L'autre changement important tient à la complexité extrême de la procédure pénale, qui empiète de moitié sur le temps consacré aux résolutions d'enquêtes. Il est arrivé, comme à d'autres, à Pierre Folacci d'être à la marge du code : il en parle sans tabou. Et il évoque alors ce fameux lien avec un informateur, l'histoire d'une vie.
Flic à l'ancienne et flic moderne, qui pouvait mieux qu'un policier de l'antigang parler du métier ? Pierre Folacci est un flic d'exception, un flic moderne qui nous offre sa lecture de la violence à Marseille.
