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La RDC est en proie aux changements brusques de prix alimentaires qui atteignent des variations autour de 30% (dont les plus prononcées sont celles de la ville de Bukavu) comme pour l'ensemble des régions et cela malgré l'abondance de techniques. Ce qui conduit implicitement à l'augmentation de la malnutrition et amène à repenser les techniques d'analyse du phénomène. Nous avons introduit deux nouvelles mesures: la vitesse de la volatilité inconditionnelle qui nous a permis de distinguer la volatilité de la variabilité ainsi que leur degré d'instabilité et la matrice entrée-sortie de la volatilité conditionnelle pour mesurer l'ampleur et la contribution. Les résultats retiennent la persistance de la volatilité en 2005-2009 et le rôle des facteurs tels que les anticipations, la saisonnalité, les chocs du prix du pétrole, l'introduction de la TVA, la détérioration du taux de change, la tendance de long terme de l'évolution des volatilités alimentaires. Ces facteurs contribuent autant à la volatilité de court que celle de long terme faisant appel à une conjonction entre politique structurelle et conjoncturelle pour minimiser l'ampleur.
Info autore
Né à Goma en 1988, j¿ai fini mes études à l¿université catholique de Bukavu en 2014 en économie rurale. Depuis 2015, chercheur et enseignant des cours (statistiques, microéconomie, séminaire, gestion). Je m¿intéresse à différents thèmes dont: croissance, inégalité, pauvreté capital humain et social, volatilité, entrepreneuriat et accès à la santé.
