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Encouragées par la pression sociétale et normative, la joaillerie et la haute joaillerie se sont peu à peu conformées aux exigences de certification comme celles du Responsible Jewellery Council (RJC) relevant de la Responsabilité sociale des Entreprises (RSE) et du développement durable. Sans pour autant en faire un axe fort de leur communication, les Maisons ont mis en place des pratiques éthiques qu'elles imposent à toute leur chaîne de valeur, des fournisseurs à la vitrine. Le contrôle de la traçabilité des pierres et des métaux précieux est un enjeu majeur : au-delà des sanctions encourues en cas de non-respect des principes édictés par les organismes certificateurs, les acteurs de la filière jouent surtout leur réputation. Mais comment allier la part de rêve intrinsèque aux bijoux d'exception et les référentiels sécuritaires, scientifiques et durables qui sont ceux du développement éco-responsable ? L'éthique est au coeur de l'identité de marque de la joaillerie française et constitue une part majeure de son ADN. Il s'agirait de s'en saisir pour faire du défi de la responsabilité une opportunité d'avenir.
Info autore
Professionnelle expérimentée de la communication 360°, Irène Pucci conseille et forme les entreprises et les institutions en Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).Passionnée de transmission, elle intervient dans de nombreux établissements afin de diffuser la culture du management éthique.
