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Excerpt from Nouvelle Collection des Mémoires pour Servir à l'Histoire de France, Depuis le Xiiie Siècle Jusqu'à la Fin du Xviiie, Vol. 4: Précédés de Notices pour Caractériser Chaque Auteur des Mémoires Et Son Époque; Suivis de l'Analyse des Documents Historiques Qui S'y Rapportent; Les Négociations du Président Jeannin
M. De Mayenne ayant fait la paix, Jeannin se retira en Bourgogne pour y vivre, dans une mai son qu'il avait acquise, en un lieu fort rude; sa raison était que ses amis l'iraient volontiers cher cher là, et qu'il n'avait que faire des autres gens. Henri IV l'envaya quérir, et lui mande que s'il avait bien servi un petit prince, il servirait bien un grand roi. Il fut envoyé en Espagne pour le traité de paix; et au retour, le roi lui donna une charge de président au mortier à Dijon; voilà pourquoi on l'a toujours appelé depuis le président Jeannin. Il vendit cette charge, et en maria sa fille à Castille, receveur du clergé, à qui la princesse de Conti (mademoiselle de Guise) avait fait quitter la marchandise il tenait les trois Visages dans la rue saint-denis. Il fallait que ce fût un galant homme; on dit qu'il mena un coche tout plein de ses voisins aux Pays - Bas à ses dépens, et qu'il fit si bien en achat de marchandises qu'il eut dix mille livres de ban de son voyage. Il faisait tout chez la princesse de Conti. Jeannin donna à sa fille environ dix mille écus le plus gros mariage de Paris, en ce temps-là était de soixante mille livres. La folie des Castille depuis cela a été grande, avec leur vision de venir d'un bâtard de Castille; et ils ne sauraient nommer leur bisaïeul, ni dire qui il était.
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