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La rétention des filles dans l'éducation demeure une préoccupation en termes de nombre et de conséquences en Afrique subsaharienne et au Niger. Les objectifs poursuivis par cette étude sont d'appréhender les facteurs susceptibles d'affecter l'accès et la rétention des filles dans l'éducation , de décliner le profil des filles et des femmes qui se maintiennent dans le système et de celles qui ont abandonné. Enfin, de plaider pour amener les intervenants du monde de l'éducation en Afrique et au Niger à prendre conscience du problème d'adaptation au contexte afin de favoriser la mise en place d'actions efficaces pour tenter de réduire de façon significative la discrimination entre genre. Nous avons enquêté sur 196 élèves filles des classes de seconde des lycées de Niamey au cours de l'année 2012 dont 20 décrocheuses qui nous ont permis de décrire les facteurs déterminant de leur moindre rétention dans l'éducation. Parmi ces facteurs responsables, nous avons identifié les travaux domestiques dont 20% des filles les pratiquent avant d'aller à l'école. Il y a le manque d'intérêt des parents pour l'éducation des filles (20%)et à cause de l'analphabétisme des mères qui représentent45,5%.
Info autore
TANKO Laouali doctorant en sciences de l''éducation, études de psychologie et des sciences de l''éducation à l''Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal Directeur du Centre de formation Sultanat de l''ONG Afrique Fondation Jeunes de Niamey, Enseignant vacataire des sciences de l''éducation à la FLSH de l''Université Abdou Moumouni de Niamey-NIGER.
