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D'après les Nations Unies, l'intégration de la femme dans les processus de développement constitue un préalable incontournable pour que l'Afrique sorte de sa léthargie actuelle. En effet, il serait illusoire de penser que l'Afrique du XXI° siècle pourra sortir du sous-développement en laissant dans une situation d'asservissement la moitié de sa population. Le travail de Mme Touré s'est donné pour objectif de montrer qu'en Haute Guinée, la femme reste dans une situation d'infériorité notoire, à cause de la polygamie, du lévirat, mais aussi de cette idée de la cantonner uniquement dans son rôle de productrice et de reproductrice. Cette situation ne pourra pas perdurer, car la femme guinéenne, à travers la mobilité et le mouvement associatif, est de plus en plus informé de ce qui se passe dans le monde et une révolution silencieuse est en marche. Mme Touré se permet de faire le pari que demain sera différent d'aujourd'hui en ce qui concerne les rapports entre les hommes et les femmes.
Info autore
Enseignante à l'Université Général Lansana Conté de Sonfonia Conakry, j'ai fait ma thèse de doctorat à l'Université de Toulouse le Mirail (actuellement Toulouse Jean Jaurès) sur les relations de genre en Afrique et particulièrement en Haute-Guinée. Après la soutenance de la thèse en octobre 2013, je suis retournée en Guinée pour l'enseignement.
