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«La revue du Clergé français invite ses lecteurs à donner
une réponse claire et pratique aux trois questions suivantes :
Le clergé a-t-il perdu, en France, une part de son influence
auprès des ouvriers et même des paysans ? Si oui, à quelles
causes attribuez-vous ce malheur ? Comment y remédier ? Un
fils de saint François ne pouvait y rester indifférent. La question,
d'une actualité brûlante, va droit à son coeur.»
Un regard représentatif de l'opinion du clergé régulier et séculier
de ce temps à en juger par l'accueil et les réactions qu'il suscita.
Le texte a d'abord été publié dans un ouvrage collectif francis-cain
en 1891 à Paris, Poitiers et Barcelone, réédité seul en 1899
et enrichi d'une deuxième partie en 1900.
«Ces pages seront applaudies de tout vrai catholique qui connaît
son temps et aime l'Église et la France», écrit le dominicain
Théophile Coconnier, thomiste érudit.
«Je l'ai dévoré. Il faut que votre livre, propose le supérieur
d'une communauté à Paris, soit lu et appris par coeur par tous les
prêtres».
D'un curé doyen : «Votre livre devrait être dans les mains de
tous les prêtres. Il vient à son heure et complète admirablement
nos Statuts diocésains».
Et, dans La Croix du 26 octobre 1899 : «Nous ne croyons
pas que le rôle et la mission du clergé français dans les temps
présents aient été nulle part mieux exposés et définis avec plus
de clarté et d'indépendance.»
N'est-ce pas, sous des formes adaptées aux évolutions d'une
humanité de plus en plus sécularisée, se poser les mêmes
questions et tenter d'y répondre avec la même espérance, que de
promouvoir, pour la transmission de la foi chrétienne, la «nouvelle
évangélisation» des coeurs ? La préface, pour cette
réédition, de Mgr Pierre Debergé, recteur de l'Institut catholique
de Toulouse, en relève la modernité.