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La recherche d'un environnement de proximité convenable par les populations en milieux urbains, notamment celles d'Abomey-Calavi, est source de dégradation de la diversité floristique. La présente recherche est une contribution à l'analyse du degré d'érosion de la phytodiversité au cours des travaux d'élargissement de voies dans la Commune d'Abomey-Calavi. La démarche méthodologique utilisée a consisté (i) à des inventaires floristiques le long des axes routiers élargis et dans les maisons environnantes et (ii) à des entretiens avec les chefs des ménages riverains des axes. Les données collectées ont permis de calculer la richesse spécifique, la denté linéaire des axes, etc. Les résultats révèlent qu'au cours de la mise en oeuvre des plans d'aménagements urbains, 620 individus de 22 espèces végétales ont été abattus sur les 13 axes routiers élargis scionnés. Les différentes espèces abattues étais exploitées par les populations dans 4 domaines différentes à savoir: le médicinal (80.77 %), l'ombrage (69.23 %), l'alimentaire (53.85 %) et l'emballage (7.69 %). Sur les grandes artères et environs, 160 espèces végétales ont été utilisées pour le reboisement.
Info autore
Maximenne Amontcha, doctorant en géographie et gestion de l'environnement a l'Ecole Doctorale Pluridisciplinaire de l'Université d'Abomey-Calavi poursuit ses recherches sur la phytodiversité des espaces urbains du Grand Nokoué (Sud-Bénin), dans le cadre de sa thèse de doctorat.
