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Cet ouvrage propose une économie politique internationale de la Société des Nations afin de mieux mettre en relief le rôle déterminant qu'a joué l'ancêtre de l'ONU dans la reconstruction économique de l'Europe au lendemain de la Première guerre mondiale. Résolument interdisciplinaire, l'analyse pose un cadre conceptuel qui permet de comprendre l'émergence des institutions internationales comme un phénomène social situé au croisement de l'économique et du politique.
L'ouvrage s'articule autour de l'hypothèse selon laquelle la SdN, par ses plans de reconstruction mis en oeuvre dans plusieurs pays européens, a contribué à diffuser une doctrine de discipline monétaire, une rigueur budgétaire et une mythologie du marché autorégulateur qui mèneront tout droit à la Grande crise des années trente. Il se penche sur le réseau des élites financières transnationales qui gravitent autour de la SdN, remonte à l'origine intellectuelle des programmes de reconstruction, et examine leurs répercussions sur les différents pays concernés, l'Autriche, la Hongrie, la Bulgarie, et la Grèce parmi d'autres.
L'analyse montre l'émergence, durant l'entre-deux-guerres, d'une gouvernance monétaire et financière dont le Fonds monétaire international (FMI) sera l'héritier à l'issue du second conflit mondial.
Sommario
Contenu : Innovation théorique - Enquête historique - Rôle social des organisations internationales - Pouvoir de la finance - Influence des élites financières internationales - Rôle de l'entre-deux-guerres dans le développement du néolibéralisme - Origines du FMI - Origines de la régulation monétaire internationale.
Info autore
L'auteur : Docteur en sciences humaines de l'Université de Neuchâtel, Michel Fior a publié plusieurs livres et articles sur les aspects politiques des relations financières internationales durant l'entre-deux-guerres et la Seconde guerre mondiale, dont
Les banques suisses, le franc et l'Allemagne (2002).
Relazione
"Michel Fiors ambitionierte Studie zeigt in überzeugender Manier, wie der Völkerbund massgeblich dazu beitrug, den krisengeschüttelten Kapitalismus mit Hilfe eines Programms der Kooperation der Marktakteure neu zu legitimieren. Ihr Schwerpunkt liegt eindeutig auf der Ebene der entsprechenden Diskurse, die präzise und mit kritischem Blick nachgezeichnet werden, ohne dass die 'realwirtschaftlichen' Entwicklungen deswegen völlig vernachlässigt werden." (Werner Bührer, Francia-Recensio)