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L'appui sur la conduite d'expériences et la manipulation de dispositifs par les élèves lors des travaux pratiques est une nécessité affirmée depuis longtemps pour l'enseignement des sciences physiques. Par ailleurs, les activités expérimentales présentent des moments privilégiés permettant, à l'apprenant, de s'exercer à la démarche expérimentale, à la critique, à l'émission des hypothèses et à bien d'autres. Or, d'après les rapports d'inspection pédagogique et les conclusions des colloques, séminaires nationaux sur l'enseignement des sciences physiques au Congo-Brazzaville depuis quelques années, font état d'un enseignement "illustratif". Cela serait dû à la pérennisation d'un système éducatif traditionnel..., qui développe plus la mémoire que les habiletés manipulatoires. Pour valider ou invalider nos hypothèses sur l'importance de l'expérimentation, nous nous sommes posé la question suivante: les activités expérimentales ont-elles un impact réel dans la maîtrise par les élèves des concepts et des phénomènes chimiques ? Nous avons tenté de répondre à cette question, en travaillant avec les élèves de la seconde sur le test d'identification des ions en solution.
Info autore
Pacôme BABELA KOUELA est titulaire d'un CAPES en Physique-Chimie en 2011 et d'un DEA en didactique des Sciences Expérimentales en 2012 à l'ENS de l'Université Marien Ngouabi/Chaire UNESCO-seac. Actuellement, il finalise son projet de thèse de doctorat en didactique de chimie à l'Université de Lille en France, grâce à la Bourse Erasmus Mundus.
