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Il est vrai que le mal, la souffrance, l'injustice sont des choses qui révoltent. Face au mal, l'homme est troublé coeur et âme et se pose plusieurs questions dont la plus fréquente est celle de " pourquoi ceci m'arrive ? ". Le manque de solution immédiate ou satisfaisante le conduit parfois à la colère et à la vengeance. D'où le problème de la présence du mal. Comment l'homme peut-il combattre le mal et le vaincre ? Le questionnement peut s'allonger lorsqu'on touche la sphère très sensible de l'unité, du pardon et de la réconciliation entre belligérants. Très souvent on se demande si la paix est possible sans pratiquer la justice. En pratiquant la justice on se rend compte par la suite que la paix durable que l'on croyait atteindre n'est pas encore au rendez-vous, car la justice devient injustice à son tour. Il se crée alors un certain dilemme entre la paix et la justice visible dans un certain cycle de " victime-bourreau, bourreau-victime ". D'où la question suivante : la justice est-elle toujours équité ? Il convient donc de trouver un troisième élément capable de modérer les deux précédents. La miséricorde y parviendra-t-elle?
Info autore
Né à Bukavu (République Démocratique du Congo) en 1981, l'Abbé Nicolas Cubaka a été ordonné prêtre en 2010. Après ses études littéraires au Petit Séminaire de Mugeri, il étudie successivement la philosophie à Goma et la théologie à Murhesa (Bukavu).Au bout de quelques années de ministère pastoral, il poursuit ses études à Lugano (en Suisse).
