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Le principe de transparence exerce un immense pouvoir de séduction sur
les esprits. Notion d'origine anglo-saxonne, solidement développée aux
États-Unis dès le XIXe siècle et placée aux fondements de l'Union européenne par
le Traité de Maastricht, la transparence a envahi les sphères de la politique, du
droit, de l'économie, des finances et des médias. L'apparition des nouvelles technologies
n'a fait qu'accélérer le mouvement, faisant naître l'espoir d'une nouvelle
forme de gouvernement fondée sur une véritable gouvernance citoyenne
qui propulsera la démocratie dans un nouvel âge. Mais cet idéal est-il réaliste ?
Quelles limites les impératifs de sécurité nationale, de protection de la vie privée
ou les contraintes de la gestion publique font-elles peser sur lui ? À quel niveau,
local, régional ou national, trouve-t-il ses meilleures chances de réalisation ?
Quelles conséquences financières entraîne-t-il ?
C'est à ces interrogations que des intervenants venus d'Europe, d'Afrique,
d'Amérique du Nord et d'Amérique latine ont répondues lors du premier colloque
international du Centre de droit public comparé (CDPC) de l'université
Panthéon-Assas, tenu en mai 2014. Les interventions, consignées dans cet ouvrage,
permettent de prendre la mesure des exigences de la transparence et des
aspirations à la gouvernance citoyenne qu'elle engendre dans les démocraties
contemporaines au sein des différents champs du droit public (droit constitutionnel,
droit des libertés, droit administratif et finances publiques) et aux différents
niveaux de gouvernement (local, national et européen).