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Le 11 septembre 2001, l'homme le plus puissant de la planète quitta précipitamment sa capitale pour se terrer dans un bunker anti-atomique. Ressortant à l'air libre, il expliqua au monde médusé : «Autrefois, au far-west, on recherchait les criminels dead or alive.» Bien que sonnée, la démocratie américaine ne s'est nullement laissée abattre. La bannière étoilée ne fut pas longtemps en berne. Moins d'un mois plus tard, le régime taliban était renversé.
Un an après, tout paraît rentré dans l'ordre. Des attaques du 11 septembre, seules les traces volontairement laissées pour la postérité restent visibles.
Preuve que l'Occident est retourné célébrer son happy end festif, quelques mois à peine après la tragédie, une société privée vendait des tickets pour accéder au terroriste. Business as usual.
Cet épilogue confirme que dans notre monde désenchanté, tout commence en mystique et tout finit en profits. Et si justement la logique du djihad de Ben Laden reposait sur le pari, peut-être pas si insensé, que nous ne croyons plus en rien de sacré ? Et si son fanatisme n'était que l'envers de notre zombisme ?