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Constat d'échec : 25 % d'enfants n'apprennent pas à lire au Cours préparatoire. C'est dire qu'à six ans se manifeste déjà l'inégalité de chances au départ. Faut-il retarder cet apprentissage, comme le souhaitent certains ? En allant à contre-courant des idées généralement admises, c'est en partie un défi à l'échec scolaire que formule l'auteur. En effet, si les voies traditionnelles choisies jusqu'à présent se sont révélées inopérantes, des perspectives nouvelles n'apparaissent-elles pas à la lumière des dernières recherches ? Si le potentiel du tout jeune enfant est en fait beaucoup plus important qu'on a coutume de le croire, ne convient-il pas d'étudier de près les effets des apprentissages " précoces " ? A six ans, est-il déjà trop tard pour compenser les inégalités de départ ? Les réponses à ces questions risquent de bousculer croyances, principes et pratiques pédagogiques solidement établis jusqu'ici. Après avoir exposé les recherches américaines les plus récentes, encore peu connues du public francophone, l'auteur décrit une expérience menée à Paris dans quatre classes maternelles par une équipe d'institutrices et de psychologues, et propose enfin une approche méthodologique précise. Nul doute que ce livre ne déchaîne des réactions passionnelles. Mais l'enjeu vaut la peine que parents, éducateurs, administrateurs et hommes politiques s'y attardent...
