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Ce livre décrit comment le progrès
technique et ses effets sociaux et
environnementaux ont été gérés depuis l'après-guerre dans le
monde. Il analyse, de 1945 à 2014, la mutation des technosciences,
de l'ordre économique et financier, des écosystèmes.
Historiens, ses auteurs partent des noeuds de pouvoir et observent
comment se sont reconfigurés les rapports entre États,
société civile et marchés dans toutes sortes d'espaces de gouvernement,
légaux comme scientifiques, politiques comme économiques,
locaux comme globaux.
S'appuyant sur des études documentées - transformations
du gouvernement des substances chimiques, des thérapies et de
la santé publique, du changement climatique, de l'environnement
et de la biosphère, de la «faim dans le monde», de l'eau,
etc. -, cet ouvrage soulève aussi des questions plus théoriques :
la complexité de ce qu'il faut entendre sous le vocable «néolibéral»,
ce qu'implique penser en termes de gouvernement, le rôle
central du calcul coût/bénéfice dans le gouvernement du progrès.
Il revient enfin sur ces manières de gérer les hommes et les
choses qui se donnent souvent aujourd'hui comme inéluctables
et transparentes, reposant sur l'expertise et l'«efficience», et
faisant appel - ironie suprême - à la «participation» des populations,
à leur engagement et leur devoir de s'adapter.
Un livre essentiel pour comprendre les enjeux d'une évolution,
celle du gouvernement des technosciences, qui ont durablement
façonné les sociétés contemporaines.