Ulteriori informazioni
Benoît XV, au nom prédestiné - Giacomo Della Chiesa -, devient
pape à un moment crucial de l'histoire, le 3 septembre 1914.
A sa mort, en 1922, il est salué par des éloges quasi unanimes, pour
tomber ensuite dans un oubli injustifié. Pape de la Grande Guerre,
il fait entendre une voix au-dessus de la mêlée. De ce conflit et en
dépit des exaltations patriotiques et des ferveurs guerrières, il n'a de
cesse de condamner l'«horrible boucherie qui déshonore l'Europe».
Il tente d'arrêter ce «suicide de l'Europe civilisée» tout en déployant
une action charitable en faveur des populations des deux camps.
Cette impartialité fut incomprise de la plupart des gouvernements :
Clemenceau le traita de «pape boche» et le général allemand
Ludendorff de französisch Papst («pape français»).
Après la guerre, Benoît XV poursuit ses grands desseins, qu'il s'agisse
de l'Europe ou des Arméniens, qu'il aida tant qu'il put lors du
génocide de 1915 et pour lesquels il plaida le droit à un Etat.
La biographie rigoureuse d'un pape injustement méconnu, par l'un
des meilleurs spécialistes de la papauté contemporaine.