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Dans les terroirs riverains à la Réserve de Biosphère de la Pendjari, les plantes médicinales sont généralement des ressources non marchandes utilisées par les populations locales pour pallier leurs problèmes de santé. Celles utilisées pour les soins gynécologiques revêtent une importance capitale. Bien qu'elles ne soient pas commercialisées, ces plantes possèdent une valeur économique dont l'existence est souvent ignorée. Cette valeur a été estimée grâce au consentement à payer des utilisateurs pour la conservation de ces plantes. Ainsi le consentement moyen à payer par individu s'élève annuellement à 3283 FCFA. La recette annuelle susceptible d'être générée dans ses terroirs riverains s'élèvent à 49138167 FCFA. La mobilisation de ce coût permettra de mener des actions de conservation de ces espèces médicinales en vue de la durabilité de leur utilisation. Notons que certains facteurs socioéconomiques influencent le consentement à payer des populations riveraines pour la conservation de ces plantes utilisées pour les soins gynécologiques.
Info autore
Félicienne Monsi Agboka, Diplôme d'Ingénieur agroéconomiste àl'Université d'abomey-Calavi (Bénin), Assistant Technique à l'ONGCEBEDES (Bénin), Master of Sc. en Planification Spatiale etRégionale à Karlsruher Institut für Technologie(Allemagne),domaines d'étude: développement et économie rurale,environnement.
