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«Remises en grande solennité la veille au soir, en présence
de notre mère, très inquiète : "Surtout soyez très prudents !"
notre père lui soufflant à mi-voix : "Rien à craindre, ça ne
peut pas tuer une mouche !", les deux carabines avaient
fait irruption à 7 h du matin, le lendemain, à grand fracas,
dans la chambre paternelle et maternelle, portées par deux
chasseurs en délire, ayant à peine attendu le rituel "Entrez !"
et brandissant quatre oiseaux parfaitement tués et tués à
15 pas, à travers feuilles et branches. Mon frère trois, moi un.
«Encore couchés, notre mère et notre père avaient accusé
de manière différente le choc de cette brutale révélation ; la
première, les mains jointes : "Mon Dieu, c'est épouvantable !
Je savais bien que c'était de la folie, ces carabines !" le second
avec un demi-sourire, à la fois gêné et satisfait : "Eh bien, ma
foi, voilà qui n'est pas mal tiré !"
«Nous étions repartis en coup de vent. À midi, la brochette
se montait au chiffre que nous nous étions fixé, deux par personne.
Douze oiseaux, en comptant la cuisine. Quelle chasse !
Douze oiseaux bien choisis ; rien que des becs-fins, sauf trois
gros-becs ; deux moineaux et un verdier. Nous étions déjà de
vrais chasseurs, se connaissant en gibier.»